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portait de la Joconde

Léonard de Vinci 
Portrait de Mona Lisa, dit La Joconde 
entre 1503 et 1506 
Lisa Gherardini, épouse del Giocondo  
Comme c’est souvent le cas des tableaux de Léonard de Vinci, l’histoire de La Joconde demeure obscure : ni l’identité du modèle, ni la commande du portrait, ni le laps de temps pendant lequel Léonard y travailla, voire le conserva par devers lui, ni encore les circonstances dans lesquelles il entra dans la collection royale française ne sont des faits clairement établis. 
Le recoupement des sources anciennes et des archives florentines donne cependant beaucoup de poids à l’hypothèse selon laquelle il s’agit du portrait de Lisa Gherardini, qui avait épousé en 1495 Francesco del Giocondo, marchand d’étoffes florentin, dont le patronyme, féminisé, lui valut le « surnom » de Gioconda, francisé en « Joconde ». 
 
 
La technique parfaite de la Joconde. 
 
En effet, la recherche de la perfection est une véritable obsession pour Léonard de Vinci : "Dites-moi, dites-moi, a-t-on jamais terminé quoi que ce soit ?", gémit-il dans ses carnets, dans lesquels il insiste fréquemment sur son désir d'égaler la perfection de la création divine dans ses propres créations artistiques. 
 
Peinte sur un mince support en bois de peuplier, demeuré très fragile -ce qui explique qu'elle soit aujourd'hui conservée dans une vitrine-, la Joconde est une réalisation exemplaire, grâce aux effets subtils de la lumière sur les chairs et au brio du paysage situé à l'arrière-plan du tableau. Le modelé du visage est étonnamment réaliste. Léonard a exécuté ce tableau avec patience et virtuosité : après avoir préparé son panneau de bois avec plusieurs couches d'enduits, il a d'abord dessiné son motif directement sur le tableau lui-même, avant de le peindre à l'huile, additionnée d'essence très diluée, ce qui lui permet de poser d'innombrables couches de couleurs transparentes -que l'on appelle des glacis- et de revenir indéfiniment sur le modelé du visage. Ces glacis, savamment travaillés, mettant en valeur les effets d'ombre et de lumière sur le visage, constituent ce que Léonard lui-même appelle le "sfumato". Cette technique permet une imitation parfaite des chairs, grâce à un traitement raffiné de la figure humaine plongée dans une demi-obscurité -le clair-obscur-, ce qui permet à Léonard de satisfaire ses préoccupations de réalisme.  
 
 
 

 

(c) Laurent PETIT - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 28.11.2006
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